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POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

50 projets méthode format du rendu

V du 17-12-2021

50 projets locaux efficaces

Méthode et outils d’identification

Format du rendu

La raison d’être de cet appel national est de réduire de 80% nos émissions de gaz à effet de serre, à deux mandats municipaux d’ici. Le moyen pour atteindre cet objectif de réduction est d’identifier et de mettre en œuvre une cinquantaine de projets locaux efficaces, massivement reproductibles, convergeant sur la réduction de nos émissions ; et par là développer l’emploi et le bien être sur le territoire, y favoriser la biodiversité, éliminer les produits nuisibles à la santé.

Pourquoi répondre à cet appel à identification de projets efficaces ?

Après confirmation de leur potentiel, les projets sont présentés sur le site https://agirlocal.org/vitrine/ . Il sera proposé aux adhérents et partenaires de l’association de les répertorier aussi sur leurs sites.

Ainsi chacun des contributeurs pourra montrer ce qu’il a mené à bien pour que chacun en profite, et bénéficier des expériences des autres pour aller plus vite, dans l’urgence climatique qui nous guette tous. Voir https://agirlocal.org/50-projets-sur-mon-territoire/

L’appel est désormais permanent ; le jury se réunit en fonction des candidatures reçues.  Pour candidater : 50projets@agirlocal.eu

Critères d’efficacité des projets

Par local, efficace et massivement reproductible il faut entendre des projets qui cumulent les critères suivants :

– Ils peuvent être développés localement, de la maison à la région, quel que soit le lieu de leur premier développement, (production et mise en œuvre d’écomatériaux comme le chanvre, permaculture, changements de comportements…)

– Ils sont fortement réducteurs de gaz à effet de serre, (isolation des bâtiments, chauffage urbain aux énergies renouvelables et de récupération…).

– Ils sont porteurs de développement écologique, social et économique, (tiers lieux-coworking, photovoltaïque…)

– Ils exploitent un gisement stratégique identifié de reproduction massive, par des acteurs locaux (covoiturage, vélo…)

Pour être efficaces et développables localement, il est proposé de retenir des projets dans 4 champs d’action à porte de décision locale, directement mesurables : la nourriture, 33% des émissions [1], les déplacements 30%, le bâtiment 25% et les énergies 12% ; et 2 champs d’action transverses la biodiversité et l’éducation populaire-formation. L’idée centrale étant de modifier aussi l’agriculture, l’industrie et l’importation de carbone, par la demande.

Pour filtrer large, nous déclarons efficaces tous ceux qui réduisent d’au moins un pour cent les émissions sur leur territoire et en France.

Ce choix met les citoyens que nous sommes -habitants, entrepreneurs, élus locaux- au cœur de la maîtrise de notre propre avenir et celui de nos enfants.

Par exemple REV, la rénovation énergétique du Valmoutier est un projet qui a été développé à Jouy le Moutier par une association avec le concours de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Il est reproductible sur 5 millions de logements en France, pourrait diviser par deux les émissions de ces millions de logement si ce gisement était pleinement exploité.

REV développe de l’emploi non délocalisable, améliore le confort des logements, diminue les charges. Reproduit, il pourrait amorcer une agriculture de production d’éco-matériaux et donc diminuer d’autant les importations de produits pétroliers à partir desquels sont fabriqués les isolants.

Son potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 4% au local et d’environ 1,9% au national.

Pourquoi 50 projets locaux de réduction des émissions ?

Le chiffre de 50 est indicatif ; à l’expérience les projets efficaces réduisent de 1 à quelques pour cent les émissions du territoire. Une cinquantaine pourraient réduire nos émissions de 2% en moyenne par projet.

Il est probablement impossible d’exploiter à 100% un gisement stratégique identifié, comme par exemple les 5 millions de logements éligibles à REV. D’où l’objectif de réduction de 80 % à l’horizon des deux mandats ; et un objectif zéro émissions avant 2050 : les derniers 20% seront les plus difficiles à mettre en œuvre.

Cette cinquantaine de projets locaux n’a pas à être inventée sur chaque territoire ; beaucoup ont été développés, un peu partout, certains sur place. Le calcul de réduction des émissions n’a probablement pas toujours été fait.

Où trouver des projets locaux efficaces ?

Ce travail d’inventaire est nécessairement collectif. L’appel national à identification a pour objet de recueillir méthodiquement les projets efficaces aboutis.

Concrètement, la vitrine https://agirlocal.org/vitrine/ en décrit deux douzaines recueillis à l’issue de l’appel national ;

Le milieu local en compte quelques-uns ; le livre « ces maires qui changent tout » de C Rivat en inventorie d’autres. Le site du CGGD et enfin le CEREMA fournissent des ressources à explorer. Il y en a d’autres.

Le réseau des directeurs généraux des services des villes, ceux des directeurs départementaux et régionaux des territoires, celui des associations, des entreprises locales, devrait permettre d’en récolter le plus grand nombre.

Et ce qui devrait faire le plein de projets est la réunion des solutions pragmatiques des villes et des campagnes qui sont déterminées à oeuvrer pour la transition à l’issue de ces élections municipales. Copenhague à l’étranger qui a visé zéro carbone en 2009 et va atteindre cet objectif en 2025, le C40, association des métropoles internationales dont Paris fait partie et son Plan climat, sont également des sources à explorer.

Si votre territoire n’a pas de projet éligible, vous connaissez peut-être des projets qui devraient être présentés à cet appel. Sollicitez les porteurs, aidez-les à répondre.

Quel outil de calcul de réduction des émissions ?

Au plan local,

Pour calculer le dénominateur du pourcentage de réduction, l’évaluation des émissions du territoire sera faite par le tableur de calcul carbone à la commune : accéder au mode d’emploi et au tableur :

Cette évaluation, gratuite, calculable en mois d’une heure, fournit des ordres de grandeur dont nous contenterons faute de mieux. Cette évaluation est néanmoins suffisante pour trier entre les projets de décoration écologique et ceux qui sont efficaces.

Au numérateur il revient à chaque territoire de mesurer l’efficacité de chaque projet et son gisement. Il est utile de lancer un atelier carbone à cet effet. Le site agirlocal.org donne quelques exemples d’évaluation.

Il y a eu mieux mais la demande récurrente adressée aux pouvoirs publics de reprendre et mettre à jour l’outil complet développé en Île de France il y a une dizaine d’années par une direction régionale du ministère (DREIF, aujourd’hui DRIEA, quelque chose comme une demi DREAL) est restée à ce jour sans suite ; vori l’outil : https://www.agirlocal.org/resume-d-amenagement-durable/

Au plan national,

Il est demandé d’estimer, autant que possible, le gisement national stratégique de réduction des émissions de gaz à effet de serre du projet présenté en le supposant complètement développé et généralisé.

Il ne s’agit pas d’un calcul précis mais d’une estimation, la plupart du temps à coup de règles de trois. Les émissions nationales sont celles de l’empreinte carbone, calculée par le Haut Conseil pour le Climat.

Format du rendu :

Il est demandé de remplir une fiche type en la documentant au mieux des notes et dossiers disponibles, accessibles de préférence sur internet.

Cette fiche type, commentée, est téléchargeable ici : Télécharger la fiche de candidature  ; pour exemples concrets, elle renvoie aux fiches des 25 projets et les documents disponibles associés.

Le seul remplissage de cette fiche impose une sélection des documents utiles et des réponses aux questions clé tant pour l’efficacité du projet que pour sa reproductibilité par d’autres.

Mais elle a été faite pour vous éviter de passer du temps à réécrire des documents pour répondre à l’appel, au moins dans un premier temps. Rendre un projet reproductible demande en effet du travail, à effectuer dans un deuxième temps. L’association y contribuera, avec vous, dans la mesure de ses moyens.

Pour répondre à l’appel : 50projets@agirlocal.eu

Si vous n’êtes pas en mesure d’apporter toutes les réponses, en matière calcul carbone notamment mais que vous pensez votre projet à la hauteur de l’efficacité attendue, proposez-le. Nous avons aidé plusieurs candidats à faire ce calcul.

Nous vous invitons à adhérer à Agirlocal, à compter carbone et agir :

[1] Ce pourcentage résulte de la mobilisation des bâtiments, des transports et des énergies. Il ne s’additionne donc pas avec les autres

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

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