Agir Local

POUR CONTRER À SON NIVEAU LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

20200915 CR2 copil

15 septembre 2020

Lab’Hautil

Relevé de conclusion Copil N°2

Etaient  présents :
Christine Catarino conseillère municipale de Jouy le Moutier
Sylvie Couchot, maire de Vauréal
Hervé Florzack maire de Jouy le Moutier
Lotfy Hammou, directeur de cabinet Jouy le Moutier
Maxime Loubar, maire adjoint
Joel Tissier maire de Maurecourt
Jean-Michel Vincent, délégué Val d’Oise d’agir pour le climat
Excusé : Jean-Jacques Fréjaville

  • Contacts et identifications de projets pendant l’été. Récapitulatif des documents disponibles

a- démarches de création de l’association agirlocal

En tant qu’ex directeur de la stratégie et du développement durable Île-de-France de la DREIF du ministère en charge de l’écologie, Jean-Michel Vincent a depuis 2015, monté et développé le site www.agirlocal.org  à titre personnel pour y capitaliser les travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux (depuis 2003) et les mettre à disposition ; pour qu’ils ne soient pas perdus et faire gagner du temps le moment venu, en comptant sur la mobilisation progressive des acteurs locaux pour contrer la menace climatique.

De fait, l’homme et le site ont rempli le double rôle d’ingénierie publique tiers de confiance et de vitrine à projet, dans la mesure des moyens personnels disponibles.

Dans les deux mandats municipaux qui restent d’ici au déclenchement des 2° de réchauffement de l’atmosphère, cette assise n’est évidemment plus à la hauteur des ambitions du développement de 50 projets aptes à réduire de 80% les émissions de gaz à effet de serre de nos territoires.

Le moment est donc venu, l’urgence climatique étant avérée et largement partagée, de passer à un collectif apte à porter ce nouveau développement.

L’objet de l’association à créer est de porter ce développement jusqu’à la prise en charge par l’Etat des deux fonctions clé d’ingénierie publique tiers de confiance et de vitrine à projet, sur le territoire français ; et autant que faire se peut, au delà ; et ce en association avec les habitants, les entrepreneurs, les élus locaux, aux différentes échelles de territoire, de la commune à la région.

Les premiers échanges cet été conduisent à proposer deux collèges au sein de la future association, les personnes physiques et les personnes morales.

Véronique Balbot-Bonneval de l’Université de Cergy-Pontoise et Chantal Dardelet de l’ESSEC ont été pressenties pour être membre fondateur en tant que personnes physiques (Et vont consulter leurs institutions). Ainsi que Jean-Jacques Fréjaville et Maxime Loubar.

Les 3 maires de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal sont appelés à être membres fondateurs dans le collège personne morale.

Réflexion à poursuivre.

b- autres contacts

La lecture faite à l’université de New York a donné l’occasion de résumer 10 ans de travaux.

Le concours Energie Sprong a permis de proposer plusieurs décisions (CR par mail du 08/09) re-présentées en réunion. CR Energie Sprong concours 2020

Dans le cadre du jury de ce concours, un contact a été établi avec la présidente du comité de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations, intéressée par notre démarche.(CR par mail du 04/09)

c- documents disponibles, (joints en annexe)

-La note d’intention a été transformée en note d’enjeux pour fonder l’appel à identification national des 50 projets. Sans référence à ce stade aux Lab’Hautil : https://www.agirlocal.org/50-projets-efficaces/

-Une note de méthode d’identification des projets locaux efficaces a été mise au point, assortie d’un projet de fiche-type et d’un tableau de synthèse : https://www.agirlocal.org/identification-50-projets/

-Le démonstrateur REV a permis de tester la fiche type. Test Fiche type sur REV

-Une esquisse de liste des 50 projets, documentée, recense une douzaine de projets dont 3 démonstrateurs et deux douzaines d’esquisses de projets : https://agirlocal.org/liste-50-projets/ Pour les uns et les autres, nous avons besoin de chefs de projet.

d- Nouvelles et décisions,

Sylvie Couchot nous informe que Jean-Jacques Fréjaville va prendre la DGS de Cergy. Sa remplaçante est Caroline Morin-Diomar, jocassienne. Sylvie demande que Denis Bedin, conseiller municipal délégué développement durable et mobilités, intègre le copil.

Hervé Florzack missionne Christine Catarino auprès de Marc Denis, vive président  Transition écologique et énergétique de l’agglo, pour faire le lien avec la démarche Lab’Hautil. Hervé et Sylvie lui en parleront au préalable.

Sylvie mandate Jean-Jacques pour trouver un bâtiment d’application du prototype Energie Sprong.

  • projet de communication et organisation 

L’échange conduit à commencer par une discussion de l’organisation nécessaire pour mener à bien la démarche.

a- Organisation

Deux scénarios sont passés en revue, l’un consistant à étendre l’association agirlocal ayant pour objet l’ingénierie publique et la vitrine à projet, aux 50 projets,  l’autre à distinguer l’ association d’une part, des 50 projets d’autre part.

Après débat la deuxième option apparaît faire consensus sur les motifs suivants :

Une association rassemblant l’ensemble de la démarche en ferait un lieu de pouvoir et la transformerait en arène politique partisane, quel qu’en soit le président. A contrario, la démarche a d’autant plus de chances d’aboutir qu’elle est transpolitique comme l’est le site agirlocal ou l’association Agir pour le Climat.

Les 50 projets ont des périmètres variables avec leur objet : commune ou groupe de communes (O’Watt citoyens), intercommunalité (REV, vélo), ou sui généris  comme le plan d’alimentation territorial qui associe Cergy-Pontoise et le PNR du Vexin. Chaque projet (ou groupe de projet) demande une organisation et des financements spécifiques.

La discussion porte alors sur les 4 champs d’action projets identifiés (nourriture, déplacements, bâtiments, énergies) et sur le champ de l’éducation-formation. Le traitement de la biodiversité, avec l’agriculture via la nourriture paraît insuffisamment mis en avant.

Il est donc décidé 6 champs d’action : nourriture, déplacements, bâtiments, énergies, biodiversité et  l’éducation-formation.

Un élu, un citoyen, un fonctionnaire sont à identifier par champ d’action pour les 3 communes réunies (pas par commune donc). Il est proposé de commencer par le tandem élu-fonctionnaire, plus facile à identifier.

Les copil politiques nécessitent d’être préparés par des copil technique (réduits). Les 3 DGS, Lotfy, maxime et Jean-Michel par exemple, plus qui ? De Vauréal notamment.

b-Communication :

L’annonce du lab’Hautil demande concertation préalable au sein de chaque commune ainsi qu’avec l’agglomération, son président et le vice président en charge de la transition écologique et énergétique; ainsi qu’avec l’Université et l’ESSEC.

Sylvie Couchot et Hervé Florzack se chargent des contacts élus. Au titre du caractère transpolitique de la démarche, Sylvie propose d’en parler au maire de Neuville.

Au sein de chaque commune il est demandé à Jean-Michel de venir présenter la démarche. Calendrier à fixer.

Enfin le projet de communiqué est discuté. Il en ressort un besoin d’appropriation qui renvoie la communication au delà de la semaine du développement durable.

La colonne vertébrale de cette première  communication est « une démarche progressive, méthodique ». Un numéro spécial Vivre à Jouy qui n’a été ni imprimé ni diffusé aux jocassiens pour cause de réserve électorale, a été posté sur le site agirlocal.org. L’idée d’un numéro spécial Lab’Hautil commun aux 3 communes, fabriqué à partir de ce numéro spécial est validée.

La prochaine réunion du copil est fixée au 3 novembre à 17h. D’ici là les membres du copil feront état du projet auprès des acteurs potentiels de la démarche et le projet de communiqué mis au point pour tenue d’une conférence de presse, assorti du lancement de l’appel à identification des 50 projets.

Jean-Michel Vincent

À propos

Alors que 3 jeunes sur 4 sont angoissés par l’avenir climatique, 26 COP et plusieurs lois transitions nationales n’ont pas réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Il reste 10 ans pour écarter la menace climatique et une voie que nous n’avons pas empruntée : l’action locale, méthodique, outillée, massive, là où nous vivons, là où nous pouvons en décider.
La classe moyenne et supérieure mondiale -qui émet 80% des gaz à effet de serre- tient son avenir entre ses mains.
A l ‘expérience, réduire ses émissions fait gagner du pouvoir d’achat et du bien-être, crée de l’emploi près de chez soi, réduit les inégalités et crée une nouvelle forme de démocratie dans l’action. De quoi maitriser notre avenir dans le plaisir de vivre.
Si Copenhague est en passe de réussir zéro émissions carbone, pourquoi pas nous ?

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