Pourquoi créer une association Agirlocal ?
C’est une bonne question : Pourquoi rassembler des citoyens, des entreprises, des institutions comme des communes, la Banque des Territoires, l’enseignement supérieur ?
Parce qu’on n’a plus le temps. La menace climatique est là. Selon les scientifiques du climat, il reste une douzaine d’années (deux mandat municipaux) avant le déclenchement des 2°C de réchauffement de l’atmosphère ; irréversible disent-ils.
Alors pourquoi agir local ? Parce que nous pouvons en décider. Pour peu que l’on se réunisse pour organiser les compétences locales. Et déteindre les uns sur les autres. Sans attendre les grandes décisions internationales, la COP 26 en ce moment, ni les lois nationales. Elles ont fait la preuve de leur nécessité mais aussi de leur insuffisance.
Ce n’est pas une raison pour les ignorer, au contraire mais en France, 30 millions de citoyens, 5 millions d’entrepreneurs et un demi-million d’élus locaux ne seront pas de trop pour écarter la menace.
Agir local n’est plus une option. Nous avons créé l’association Agirlocal pour y arriver, ensembles ; avec pour commencer, 14 citoyens de tous âges, d’horizons et de métiers différents, actifs ou retraités ; les trois maires de Jouy le Moutier, Maurecourt et Vauréal, la Banque des Territoires, CY Cergy-Paris Université et l’ESSEC, (sous réserve de validation par leurs instances de décision).
Comment s’y prendre concrètement ?
Regardez Pasteur. Est-ce qu’il a ignoré les microbes pour inventer la vaccination ? Non, bien sûr. Nous c’est pareil. Les gaz à effet de serre, ce sont les microbes. Pour agir localement, efficacement, il nous faut apprendre à compter carbone aussi facilement que l’on compte en euros. Et c’est plus facile.
Ensuite il faut trouver des projets locaux efficaces. Là, nous avons un allié de poids : économiser du CO2edéveloppe pouvoir d’achat, emploi et bien-être, réduit la pauvreté ; et permet d’investir dans le renouvelable, le vivre mieux, dirige la création monétaire sur l’économie réelle et non la spéculation.
Développer des projets locaux efficaces, c’est comme prendre soin de soi, le goût des médicaments en moins. Mais quels projets ?
A quelques-uns, ici et là, avons fabriqué des projets locaux efficaces qui ont abouti. La preuve : en voici une liste, pas complète mais documentée. Sauf que nous ignorons ici ce que d’autres ont fait là, avec succès. Peut-on rester ignorant d’un traitement qui sauve ? Non.
Alors nous avons constitué une association pour lancer un appel à identification d’une cinquantaine de projets réussis. Pour que chacun, localement, puisse prendre ceux qui sont les plus adaptés à son territoire et les reproduire.
Ca va changer quoi ?
Je reviens à Pasteur : la vaccination, ça change quoi ? Les anticorps, le métabolisme de notre corps.
Nos territoires, c’est pareil. Il y a un métabolisme de nos territoires : ce sont les productions et les consommations locales, les flux entrants et sortants de personnes, de marchandises, de connaissances et d’argent.
On mange, on boit, on travaille, on dort, on se distrait, on apprend et c’est comme ça qu’on émet des gaz à effet de serre, qu’on déforeste. Il nous faut faire autrement.
Et pour commencer en changeant, un peu, nos comportements : cela ne demande pas d’argent. Il y a 10-20% de gaz à effet de serre à gagner, autant d’argent que l’on peut réinvestir dans des projets plus coûteux comme l’isolation de nos bâtiments ou le vélo, pour faire mieux, gagner plus de pouvoir d’achat, d’emplois, de bien-être, de réduction des inégalités.
En fait, ce que l’on propose c’est d’agir dans 6 champs d’action : notre nourriture, nos déplacements, nos bâtiments, nos énergies ; mais aussi la biodiversité dont nous faisons partie et enfin l’éducation populaire et la formation. A l’expérience, chemin faisant, nous allons monter en compétence, nous enrichir les uns les autres.
Voilà ce qui va changer. Avec une cinquantaine de projets locaux efficaces que nous allons reproduire en les adaptant à nos territoires, partout en France et peut-être ailleurs. Pour changer le métabolisme de nos territoires. Là où nous vivons, là où nous en déciderons, avec ceux qui le veulent.
Cette démarche ne sort pas du chapeau d’un magicien. Elle se fonde sur les réflexions et travaux de plusieurs milliers d’acteurs locaux sur 15 ans, rassemblés, hiérarchisés et présentés sur un site vitrine créé en 2015 www.agirlocal.org
Il ne vous a pas échappé qu’il existe un institut Pasteur ; Pasteur c’est nous dès que l’on sait compter carbone ; l’institut Pasteur, c’est Agirlocal, nous mais organisés, en mode efficace.
Si vous voulez en être, où que vous soyez en France ou ailleurs, une adresse pour adhérer : contact@agirlocal.eu Pour en savoir plus sur les fondateurs et plus tard, sur vos adhésions, https://agirlocal.org/liste-des-fondateurs-et-associes/
En savoir plus sur la démarche (En deux pages) : https://agirlocal.org/com-creation-agirlocal-linkedin/
Pourquoi-comment agir local, Comment transposer 50 projets sur mon territoire ? (En deux pages) : https://agirlocal.org/pourquoi-comment-agir-local/
Sans attendre, nous lançons (demain si tout va bien) l’appel national à identification d’une cinquantaine de projets locaux efficaces.
Réussir, ensemble, ça vous tente ?
Pour le Collectif,
Le Président d’Agirlocal
Jean-Michel Vincent